Une délégation d’opérateurs économiques et d’acteurs institutionnels des régions d’Occitanie (France) et de Tonkpi (Côte d’Ivoire) a entamé, dimanche, une mission économique à Dakhla, pour explorer et développer les opportunités d’investissement et de coopération entre les trois régions respectives.
Initiée par le Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab, en partenariat avec la Chambre africaine de commerce et de services (CACS), cette mission de deux jours (19 et 20 novembre) constitue un véritable carrefour, où les expériences et les expertises de chaque territoire interagissent pour un co-développement et des synergies d’investissement innovantes.
Elle offre également une opportunité aux opérateurs économiques marocains, français et ivoiriens pour examiner les perspectives de coopération et consolider la complémentarité économique entre les trois régions dans plusieurs secteurs productifs.
Dans une allocution de circonstance, le président du Conseil de la région Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja a indiqué que cette rencontre constitue une occasion unique pour renforcer les liens entre les trois régions et construire un avenir économique prometteur.
« La présence distinguée des régions d’Occitanie et de Tonkpi témoigne de l’importance que nous accordons à la coopération interrégionale”, a fait remarquer M. Yanja, notant que cette rencontre a pour objectif d’explorer les opportunités d’investissement, partager les expériences respectives et œuvrer de concert pour parvenir à un développement inclusif et durable.
De par sa position stratégique, ses potentialités économiques et son climat des affaires propice à l’investissement, Dakhla ambitionne de devenir un catalyseur de partenariats fructueux, a-t-il enchaîné, faisant part de sa détermination d’œuvrer ensemble pour atteindre des objectifs communs et créer un avenir prospère au profit des trois régions.
De même, M. Yanja a mis en exergue les diverses potentialités économiques dont regorge la région Dakhla-Oued Eddahab, dans des secteurs aussi nombreux que variés, allant du tourisme aux énergies renouvelables, en passant par la logistique, l’agriculture, l’aquaculture et la pêche.
Pour sa part, le vice-président de la Région Occitanie, Jalil Benabdillah, a souligné la nécessité de développer, dynamiser et appuyer les coopérations interrégionales, dans la perspective d’établir des partenariats fructueux dans divers secteurs.
« La Maison de la Région Occitanie est présente depuis 2012 à Casablanca’’, a-t-il rappelé, ajoutant que le Maroc se veut un hub vers l’Afrique subsaharienne, ouvrant la voie à des perspectives de coopération avec les pays du continent dans les domaines culturel, économique et social.
M. Benabdillah a également passé en revue les secteurs les plus prometteurs dont regorge la Région Occitanie, dont l’aéronautique, l’agriculture, l’économie sociale et solidaire, la création d’entreprises et la recherche et développement, rappelant qu’une feuille de route a été établie, fixant les projets phares et les secteurs à prioriser.
De son côté, le président de la région Tonkpi, Abdallah Albert Toikeuse Mabri a salué la dynamique de développement territoriale que connaît la région Dakhla-Oued Eddahab, rappelant l’accord-cadre de coopération décentralisée signé à Abidjan en mai dernier, entre la région Tonkpi et Dakhla-Oued Eddahab.
Cette rencontre a été ponctuée par une série de présentations mettant en exergue les projets structurants et les potentialités d’investissement dont regorgent les régions d’Occitanie (, de Tonkpi et celle de Dakhla-Oued Eddahab.
Durant leur séjour, les opérateurs économiques et acteurs institutionnels effectueront des visites de terrain au port de Dakhla atlantique, à une ferme agricole, à une unité de transformation des produits de la pêche et au complexe de l’artisanat à Dakhla.
En marge de cette rencontre, un Mémorandum d’entente a été signé entre l’Agence de développement économique d’Occitanie (ADOCC) et la Chambre africaine de commerce et des services (CACS), visant à faciliter les échanges et la coopération entre les deux régions, de mobiliser les expertises et les expériences ou encore de développer des synergies dans des domaines d’intérêt commun.
(MAP 20/11/2023)