Le nouveau modèle de développement pour les Provinces du Sud du Royaume, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015, a été mis en avant, mercredi 08 Octobre à New York, devant la 4è commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Prenant la parole à cette occasion, Leila Dahi, députée marocaine originaire des Provinces du Sud, a souligné que ce modèle de développement, doté de plus de 10 milliards de dollars, est désormais une réalité concrète qui s’illustre par des infrastructures d’envergure, des hôpitaux universitaires modernes et des universités aux normes internationales.
Mme Dahi, également présidente du Caucus de la jeunesse au sein du Parlement panafricain (PAP), a relevé que dans le cadre de cette dynamique vertueuse de développement, les conseils régionaux et locaux, issus d’élections libres et transparentes, exercent leurs prérogatives constitutionnelles dans la prise de décision, ainsi que dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de développement, en droite ligne des principes de la régionalisation avancée et de la gouvernance démocratique stipulés dans la Constitution du Royaume.
« Ces instances exercent leur rôle en partenariat avec les organisations de la société civile pour promouvoir les droits, protéger le patrimoine culturel hassani et valoriser les ressources locales comme source de développement durable », a-t-elle fait valoir.
Abondant dans le même sens, le président de la Commune de la ville de Smara, Moulay Brahim Charif, a exprimé l’adhésion totale des populations des Provinces du Sud aux projets structurants et réformes majeures engagés dans le Royaume, citant à ce propos le chantier de la régionalisation avancée comme « étape transitoire » sur la voie de la mise en œuvre du plan d’autonomie sous la souveraineté nationale du Maroc.
« Le plan d’autonomie est la seule solution politique réaliste au différend artificiel autour du Sahara marocain qui va permettre de garantir la paix et la stabilité et de promouvoir le co-développement dans la région », a-t-il indiqué devant les membres de la 4è commission de l’Assemblée Générale de l’ONU.
De son côté, Jaouad Dekaki, qui intervenait en sa qualité de sénateur au sein de l’organisation mondiale « La Jeune Chambre Internationale », a relevé que les provinces du Sud du Maroc vivent aux rythmes d’une transformation tous azimut, à la faveur du nouveau modèle de développement lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Cette dynamique réformatrice est incarnée par des projets à dimension stratégique comme le Port Dakhla Atlantique qui va relier l’Europe et l’Afrique, outre la nouvelle zone industrielle de Dakhla susceptible de transformer le Sahara marocain en une plateforme logistique et commerciale entre le Royaume, l’Afrique de l’Ouest et la région du Sahel.
Il a également évoqué le Centre hospitalier universitaire de Laâyoune et l’Académie africaine des sciences de la santé, en plus de projets énergétiques pionniers en cours de réalisation dans la région.
« Ces projets structurants ont contribué à l’intégration de la jeunesse sahraouie dans la vie économique et sociale grâce à des formations, des start-ups et des projets générateurs de revenus », a noté le pétitionnaire, ajoutant que ces réalisations tangibles dénotent d’une vision stratégique qui fait du Sahara marocain un havre de paix, de stabilité et de développement durable en Afrique et au-delà.
Dans la même veine, Robert Monzonis Gomez, professeur à l’Université de Barcelone, a qualifié d’ambitieux le nouveau modèle de développement pour les Provinces du Sud, notant que cette initiative novatrice a doté la région d’infrastructures stratégiques comme la voie express Tiznit-Dakhla et le Port Dakhla Atlantique. “Ces projets phares stimulent la croissance économique locale et relient le Sahara marocain aux marchés régionaux et internationaux », a-t-il relevé.
Et de conclure que les populations des Provinces du Sud, qui élisent leurs représentants à travers des élections libres et transparentes validées par des observateurs internationaux, bénéficient de cette dynamique socio-économique, reflétant ainsi la légitimité des droits souverains du Maroc sur son Sahara.
(MAP: 09 Octobre 2025)