“La protection juridique et sociale de l’enfance” est le thème d’une table ronde organisée, mercredi à Dakhla, à l’initiative de la Commission régionale des droits de l »Homme (CRDH) de Dakhla-Oued Eddahab.
Cette rencontre, à laquelle ont pris part des institutions partenaires et des acteurs de la société civile opérant dans le domaine de l’enfance, a pour objectif de mettre en lumière les lois, politiques publiques et programmes visant à protéger et promouvoir les droits des enfants, avec un accent particulier sur les obstacles qui entravent l’opérationnalisation optimale de ces textes.
S’exprimant à cette occasion, la présidente de la CRDH de Dakhla-Oued Eddahab, Maimouna Essayed a indiqué que le Maroc adhère à un grand nombre d’instruments internationaux relatifs à la protection des droits des enfants, ajoutant que cette rencontre s’assigne pour objectif de passer en revue les acquis du Royaume en la matière.
Elle a mis l’accent sur les dispositions du Code du travail, particulièrement son article 143 prévoyant que « les mineurs ne peuvent être employés, ni être admis dans les entreprises ou chez les employeurs avant l’âge de quinze ans révolus ».
Pour sa part, le procureur du Roi près du tribunal de première instance d’Oued Eddahab, Saïd Boutouil, a souligné que la question de la protection juridique des enfants revêt une grande importance au Maroc, d’autant plus qu’elle reflète l’engagement national et international du Royaume en faveur de la protection de l’enfance.
Le cadre juridique de protection des enfants au Maroc, a-t-il enchaîné, repose sur un ensemble de lois et de législations qui garantissent la protection des enfants contre les abus, la négligence et l’exploitation, et renforcent leurs droits à l’éducation, à la santé et à l’assistance sociale.
Il a noté, dans ce sillage, que le législateur marocain a adopté une politique législative sur cette question conforme aux normes internationales, notamment la Convention relative aux droits de l’enfant, que le Maroc a ratifiée, ajoutant que cette convention est considérée comme une référence fondamentale dans l’élaboration de législations et de politiques liées aux droits de l’enfant.
Lors de cette rencontre, un exposé a été présenté par le coordonnateur de la commission permanente de protection relevant de la CRDH, Mohamed Laghdaf Semlali, au cours duquel l’accent a été mis sur « le cadre référentiel des droits de l’enfants », « le suivi de l’engagement des États en faveur de la protection des droits de l’enfant » et « observations sur l’enfance au niveau de la région Dakhla-Oued Eddahab ».
MAP/ 31/01/2024